En partenariat avec l’association de prospective Futurouest
 
Jean -Pierre MUYARD, psychiatre et psychanalyste, propose une réflexion sur les maladies représentant une menace vitale, en partant du principe qu’elles sont le signe de douleurs, souffrances et angoisses non exprimées. Il montre comment utiliser d’autres thérapeutiques, d’autres lieux de soin où la personne est prise dans sa globalité.
"Pourquoi tombons-nous malades ? Faut-il se contenter de voir la maladie comme un ensemble de symptômes à supprimer, ainsi que la médecine scientifique le recommande ? Ne faut-il pas saisir l’occasion de cet événement perturbateur pour trouver la source de ces douleurs, souffrances ou angoisses ?
Où trouver l’accompagnement nécessaire dans la recherche du sens de ce qui nous arrive ? Comment utiliser toutes les ressources thérapeutiques complémentaires qui prennent en compte la personne dans sa globalité ?
Tentant de répondre à ces questions, Jean-Pierre Muyard porte aussi un regard nouveau sur les maladies qui sont le miroir de notre société - la tuberculose, les accidents cardio-vasculaires, le cancer, la dépression, l’autisme... -, montrant qu’elles ne sont pas seulement liées à des lésions organiques mais aussi à des facteurs cachés (terrain, hérédité, environnement), socio-économiques, subconscients (traces mémorisées des traumatismes infantiles ou transgénérationnels), inconscients (méandres du Désir).
Guérir n’est donc pas une bataille contre la maladie ou contre la mort. Cela consiste à accompagner les transformations du corps à la recherche d’un autre équilibre, à créer les conditions d’une autre existence, à inventer une autre manière d’être au monde et aux autres."
Dans la philosophie de la non dualité, celle pratiquée par les sages (tous issus de la même lignée) depuis la nuit des temps, le corps-mental est la cause de tous les maux de l’être qui se dit "humain"...
Cordialement,
Phène
bonjour,
Je pense que bon nombre de personnes le sentent confusément.. cette correspondance ..mais le mental est agi par "l’environnemental" et nous avons, ou connaissons, peu de techniques qui nous protègent contre toutes les nuisances
les brèches sont là ..et les maux s’y engouffrent
comment apprendre à rester zen et non friable , à privilégier les relations positives, à élaguer de sa vie tout ce qui la pollue ?
c’est une question importante , car autour de nous , nombre de personnes tombent malades ..souvent suite à desrelations pourries, , des évènements douloureux, négatifs, déstabilisants.
Très content du succès de cette conférence. Il devait y avoir environ 400 personnes.
Si le pathos a attiré, JP Muyard ne me semble pas trop l’avoir utilisé dans son discours.
Par contre de mon point de vue, je trouve qu’il nous invite trop à l’introspection et s’il a bien insisté sur le poids et les limites de la médecine utilisant uniquement médicaments et chirurgie, il n’a pas à mon avis dans sa conclusion donné autant d’importance aux conditions de vie économiques, sociales, familiales... qu’il avait évoquées au cours de sa conférence.
L’introspection, le travail sur soi, oui, mais pour quoi faire ? Tuer le père ? Manger bio ? Déménager pour quitter une région trop pollué ? Démissionner d’un boulot trop tressant ? Prendre les armes pour couper la tête à qui ?
Rechercher en nous les réponses à nos problèmes est pour moi aussi simpliste et sans effet que de combattre le "grand capital" comme le disait un certain GM au siècle dernier
L’approche de Jean-Pierre Muyard est intéressante car elle est ouverte ; elle n’est pas exclusive.
Elle combine trois approches très complémentaires :
– la médecine classique qu’il ne rejette pas,
– les médecines traditionnelles et alternatives, comme la médecine chinoise, (basée sur l’énergie) ou les thérapies manuelles (comme les massages, l’ostéopathie....), des thérapies comme la musicothérapie, l’art-thérapie...
– et l’approche psychologique (comme le font les psychothérapeutes, les psychanalystes, les psychiatres… ).
C’est la combinaison des trois approches du « malade » -et non de la maladie- qui permet de comprendre les raisons multiples de l’apparition de la maladie. Cette approche est rarement mise en œuvre mais elle semble ouvrir la voie d’un mieux-être, si ce n’est d’une guérison,. Elle suppose la complémentarité entre les médecins et les psys par exemple, mais elle suppose surtout de la part du patient d’abandonner son statut de patient-passif pour reprendre le pilotage de sa vie et être acteur de sa « vitalité ». Un vrai "combat" celui-là, mais Jean-Pierre Muyard nous invite à faire de notre corps comme de notre mental des alliés plus qu’un ennemi. Bref à se "réconcilier" avec nous-mêmes, à "lâcher prise" et à retrouver une certaine autonomie, y compris par rapport à nos médecins.
Une nouvelle « ordonnance » qui ne tient qu’à nous. Et si l’on se prescrivait une dose de détente ou de relaxation, trois pilules d’humour par jour et un comprimé de bien-être ?
Après les dernières conférences qui n’ont pas toujours reçu l’accueil souhaité, celle de Jean-Pierre Muyard arrive à point nommé car elle représente un bon succès d’audience pour l’association.
Mais son titre et son contenu relèvent davantage de l’esprit d’une association comme Ephata.
Gardez et cultivez l’identité de la liberté de L’esprit , dans le meilleur sens du terme.
J’ai lu avec intérêt votre livre dont j’ai d’ailleurs offert un exemplaire à mon ami.
La sensibilité et l’humanité qui s’en dégagent m’ont touchée, outre l’acquisition des connaissances.
Puis-je poser une question tout autre : Avez vous connu une personne nommée Jeanne MUYARD, ancienne professeur de musique, dans l’Allier ?
Merci encore.
Que le psychisme est une influence sur la maladie ok. Il existe des maladies psychosomatiques et le psychisme a une influence, parfois relative, sur l’évolution de la madie. Mais de la à dire que toutes les maladies sont influencés par notre psychisme, il faut pouvoir l’argumenter de façon sérieuse.
Témoignage - A 15 ans, Jean-Pierre MUYARD avait déjà les mots qui sauvent des maux...
En 1955 j’avais son âge, et tous les blocages et complexes d’une bonne élève qui a dû quitter l’école pour travailler, - ce qui n’était pas exceptionnel à l’époque. Lui, revu en vacances, a su flairer la dépression qui guettait... et il me poussait à m’inscrire à l’Ecole Universelle pour continuer des études par correspondance. Elles m’ont permis à 18 ans d’entrer à l’école d’infirmières, soutenue par mes employeurs géniaux (eux aussi !) jusqu’au DE. Ce fut (je fus) sans doute un des premiers sauvetages de Jean-Pierre Muyard ? Il avait 15 ans...
Si la vie nous a séparés, il faut qu’il sache qu’avec mon époux médecin et nos quatre filles, nous lui sommes reconnaissants d’avoir été celui qui a permis à la chenille de se transformer en papillon. Après l’Afrique et Madagascar, où je fis en fait plus d’alphabétisation de femmes (tiens donc !) que de soins, je continue à courir le monde (Mayotte, Calédonie) pour suivre Michel qui lui aussi a le virus médical, et ne pense pas à sa retraite.
Encore merci Jean-Pierre !
Lili
Voilà qui fait du bien à entendre de la part d’un médecin et d’un psy-chiatre-chanalyste ! Quel dommage que si peu de vos confrères-soeurs et de nos concitoyen-ne-s soient aussi lucides. À force de tâtonnements et de réflexion, je suis convaincue de tout ça depuis pas mal de temps mais je peine à trouver l’accompagnement adéquat, toute seule, c’est vraiment difficile.
Messages
Dans la philosophie de la non dualité, celle pratiquée par les sages (tous issus de la même lignée) depuis la nuit des temps, le corps-mental est la cause de tous les maux de l’être qui se dit "humain"...
Cordialement,
Phène
1. Corps-mental, 11 janvier 2011, 10:59, par foehn
bonjour,
Je pense que bon nombre de personnes le sentent confusément.. cette correspondance ..mais le mental est agi par "l’environnemental" et nous avons, ou connaissons, peu de techniques qui nous protègent contre toutes les nuisances
les brèches sont là ..et les maux s’y engouffrent
comment apprendre à rester zen et non friable , à privilégier les relations positives, à élaguer de sa vie tout ce qui la pollue ?
c’est une question importante , car autour de nous , nombre de personnes tombent malades ..souvent suite à desrelations pourries, , des évènements douloureux, négatifs, déstabilisants.
Très content du succès de cette conférence. Il devait y avoir environ 400 personnes.
Si le pathos a attiré, JP Muyard ne me semble pas trop l’avoir utilisé dans son discours.
Par contre de mon point de vue, je trouve qu’il nous invite trop à l’introspection et s’il a bien insisté sur le poids et les limites de la médecine utilisant uniquement médicaments et chirurgie, il n’a pas à mon avis dans sa conclusion donné autant d’importance aux conditions de vie économiques, sociales, familiales... qu’il avait évoquées au cours de sa conférence.
L’introspection, le travail sur soi, oui, mais pour quoi faire ? Tuer le père ? Manger bio ? Déménager pour quitter une région trop pollué ? Démissionner d’un boulot trop tressant ? Prendre les armes pour couper la tête à qui ?
Rechercher en nous les réponses à nos problèmes est pour moi aussi simpliste et sans effet que de combattre le "grand capital" comme le disait un certain GM au siècle dernier
L’approche de Jean-Pierre Muyard est intéressante car elle est ouverte ; elle n’est pas exclusive.
Elle combine trois approches très complémentaires :
– la médecine classique qu’il ne rejette pas,
– les médecines traditionnelles et alternatives, comme la médecine chinoise, (basée sur l’énergie) ou les thérapies manuelles (comme les massages, l’ostéopathie....), des thérapies comme la musicothérapie, l’art-thérapie...
– et l’approche psychologique (comme le font les psychothérapeutes, les psychanalystes, les psychiatres… ).
C’est la combinaison des trois approches du « malade » -et non de la maladie- qui permet de comprendre les raisons multiples de l’apparition de la maladie. Cette approche est rarement mise en œuvre mais elle semble ouvrir la voie d’un mieux-être, si ce n’est d’une guérison,. Elle suppose la complémentarité entre les médecins et les psys par exemple, mais elle suppose surtout de la part du patient d’abandonner son statut de patient-passif pour reprendre le pilotage de sa vie et être acteur de sa « vitalité ». Un vrai "combat" celui-là, mais Jean-Pierre Muyard nous invite à faire de notre corps comme de notre mental des alliés plus qu’un ennemi. Bref à se "réconcilier" avec nous-mêmes, à "lâcher prise" et à retrouver une certaine autonomie, y compris par rapport à nos médecins.
Une nouvelle « ordonnance » qui ne tient qu’à nous. Et si l’on se prescrivait une dose de détente ou de relaxation, trois pilules d’humour par jour et un comprimé de bien-être ?
Après les dernières conférences qui n’ont pas toujours reçu l’accueil souhaité, celle de Jean-Pierre Muyard arrive à point nommé car elle représente un bon succès d’audience pour l’association.
Mais son titre et son contenu relèvent davantage de l’esprit d’une association comme Ephata.
Gardez et cultivez l’identité de la liberté de L’esprit , dans le meilleur sens du terme.
J’ai lu avec intérêt votre livre dont j’ai d’ailleurs offert un exemplaire à mon ami.
La sensibilité et l’humanité qui s’en dégagent m’ont touchée, outre l’acquisition des connaissances.
Puis-je poser une question tout autre : Avez vous connu une personne nommée Jeanne MUYARD, ancienne professeur de musique, dans l’Allier ?
Merci encore.
Que le psychisme est une influence sur la maladie ok. Il existe des maladies psychosomatiques et le psychisme a une influence, parfois relative, sur l’évolution de la madie. Mais de la à dire que toutes les maladies sont influencés par notre psychisme, il faut pouvoir l’argumenter de façon sérieuse.
1. Jean-Pierre MUYARD, 7 février 2012, 10:23
Et vice versa ! Ce qui ouvre un champs immense
Témoignage - A 15 ans, Jean-Pierre MUYARD avait déjà les mots qui sauvent des maux...
En 1955 j’avais son âge, et tous les blocages et complexes d’une bonne élève qui a dû quitter l’école pour travailler, - ce qui n’était pas exceptionnel à l’époque. Lui, revu en vacances, a su flairer la dépression qui guettait... et il me poussait à m’inscrire à l’Ecole Universelle pour continuer des études par correspondance. Elles m’ont permis à 18 ans d’entrer à l’école d’infirmières, soutenue par mes employeurs géniaux (eux aussi !) jusqu’au DE. Ce fut (je fus) sans doute un des premiers sauvetages de Jean-Pierre Muyard ? Il avait 15 ans...
Si la vie nous a séparés, il faut qu’il sache qu’avec mon époux médecin et nos quatre filles, nous lui sommes reconnaissants d’avoir été celui qui a permis à la chenille de se transformer en papillon. Après l’Afrique et Madagascar, où je fis en fait plus d’alphabétisation de femmes (tiens donc !) que de soins, je continue à courir le monde (Mayotte, Calédonie) pour suivre Michel qui lui aussi a le virus médical, et ne pense pas à sa retraite.
Encore merci Jean-Pierre !
Lili
Voilà qui fait du bien à entendre de la part d’un médecin et d’un psy-chiatre-chanalyste ! Quel dommage que si peu de vos confrères-soeurs et de nos concitoyen-ne-s soient aussi lucides. À force de tâtonnements et de réflexion, je suis convaincue de tout ça depuis pas mal de temps mais je peine à trouver l’accompagnement adéquat, toute seule, c’est vraiment difficile.
Merci pour les publications, c’est très interessant.