Guy Sorman, économiste, philosophe et écrivain libéral s’inscrit dans la filiation intellectuelle du libéralisme et de la défense des droits de l’homme.
Peut-on rouler en 4x4 et s’alarmer du changement climatique ? Courir les superdiscounts et enrager contre les délocalisations ? La société de consommation aurait-elle engendré de mauvais citoyens ?
Sur des cas précis, le bio et les OGM, la grande distribution, la voiture, l’argent et le tourisme, Robert Rochefort analyse avec perspicacité les contradictions éthiques de notre mode de vie.
Il tente de résoudre le paradoxe du consommateur qui se condamne lui-même en tant que citoyen. Il montre que c’est en reconstituant les solidarités sociales que les individus pourront se projeter dans l’avenir et assumer leurs responsabilités planétaires.
Hénaff est un mythe, en Bretagne. Son pâté est tellement inscrit dans les usages qu’il fait partie de notre imaginaire, souvent depuis notre plus tendre enfance.
Christian BUCHET, de l’Académie de Marine, vice-doyen de la faculté de lettres de l’Institut catholique de Paris, membre du Laboratoire d’histoire maritime (CNRS/Université de Paris-Sorbonne/Musée de la Marine), est directeur du Centre franco-ibéro-américain d’histoire maritime de l’Institut catholique de Paris
La triple mutation du travail, de l’emploi et de l’entreprise transforme la société. Il faut apprendre à gérer l’incertitude et définir à quelles conditions sociales celle-ci peut être acceptable.
Philippe Engelhard enseigne actuellement à l’Université du Maine la théorie économique et la géopolitique. Il a publié de nombreux ouvrages, articles et études consacrés principalement au développement, à la mondialisation et à l’éthique. Ses ouvrages les plus récents sont « L’homme mondial » (Arléa, 1996), « La troisième guerre mondiale est commencée » (Arléa, 1997), « L’Afrique, miroir du monde : plaidoyer pour une nouvelle économie » (Arléa, 1998), « La violence de l’histoire » (Arléa, 2001). « Les économies criminelles : des racines des conséquences »
L’historien et ancien secrétaire d’Etat au commerce extérieur (1991-1992) puis à la communication (1992-1993) abordera la question de « l’Etat, du citoyen et du marché ». « Depuis une décennie, on assiste à un bouleversement du rôle de l’Etat en matière économique. Tandis que persiste un certain Etat providence, se développe la privatisation de nombreux services publics et sociétés nationalisées, alors que des entreprises en mal de rentabilité travaillent aujourd’hui pour le privé en concurrence avec les industriels comme les arsenaux ». « Le citoyen en ressent confusément l’idée d’un affaiblissement de l’aptitude de l’Etat à piloter l’économie, ce qui a aussi pour effet de poser d’autres questions, notamment sur sa capacité à faire face à ses missions traditionnelles ».
Monique Sené est une physicienne nucléaire, chercheuse au CNRS, et cofondatrice du Groupement des scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire (GSIEN).