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Accueil > Politique > Jacques Baguenard, Hervé Thouément et Erwann Charles Jacques Baguenard, Hervé Thouément et Erwann Charlesenseignants de l’Université de Bretagne occidentaleLes bonnets rouges, au-delà de la révolte mercredi 26 février 2014 20h00
 
Nous avons réuni trois des 4 auteurs de l’ouvrage "L’automne des Bonnets rouges : de la colère au renouveau" publié aux éditions Dialogues (préfacé par Emmanuel Todd) :
Le mouvement des Bonnets rouges a surpris par son ampleur et son originalité. Il rassemble diverses catégories socioprofessionnelles (artisans, paysans, pêcheurs…), des patrons et des salariés (notamment de l’agroalimentaire), sur la base de revendications sectorielles ou générales (fiscalité). Au cours de cette conférence, nous essayerons de comprendre comment un tel mouvement social a pu prendre racine dans l’Ouest breton autour d’une alliance dite contre-nature, portant à la fois sur des revendications corporatistes et régionalistes : Début 2014, le mouvement des Bonnets rouges semble au milieu du gué. Les questions posées n’en sont que plus d’actualité :
L’automne des bonnets rouges, c’est une mobilisation massive pour l’emploi et contre l’écotaxe qui, en moins de deux mois, déstabilise le gouvernement au point de conduire le Premier ministre à annoncer une grande réforme fiscale. Au-delà de la colère ce mouvement témoigne de la permanence de l’attitude de l’Ouest breton. Chacun ici sait la nécessité de lutter pour le désenclavement d’un territoire excentré. Bien imprudents sont ceux qui ont pensé qu’ils pouvaient ajouter, au plus fort de la détresse de son industrie agroalimentaire, une barrière fiscale aux handicaps d’un territoire que la géographie tient éloigné du centre. Inconséquents sont ceux qui n’ont pris garde au dumping social dont ils ont laissé lester l’Ouest breton. Imprudents seraient les gouvernants qui croiraient pouvoir se débarrasser de la fronde de l’extrême ouest en lui octroyant l’aumône d’un plan d’avenir conçu ailleurs. TGV ouest, desserte aérienne concurrentielle, nouvelles technologies, intelligence verte et bleue, renforcement de l’Université de Bretagne Occidentale : les pistes d’avenir seront dessinées ici. Par les hommes d’ici. Il s’agit bien déjà de montrer que le désenclavement commence ici et maintenant. Que l’intelligence est ici aussi. Que nous n’avons aucune leçon à recevoir d’un centre qui semble ne pas retenir les leçons de l’histoire. Le Télégramme 13 décembre 2013
![]() C’est ce que l’on appelle de la réaction. Moins de quinze jours après la grand-messe carhaisienne et à la veille de la visite de Jean-Marc Ayrault à Rennes pour annoncer la suite du Pacte d’avenir, quatre Bas-Bretons affûtés viennent de publier « L’automne des bonnets rouges : de la colère au renouveau ». On ne trouve parmi eux que des Finistériens, dont trois universitaires, le politologue Jacques Baguenard et les économistes Hervé Thouément et Erwann Charles ainsi que le journaliste du Télégramme René Perez.« Le cinquième, celui qui a eu l’idée, est l’éditeur Charles Kermarec », s’empresse de préciser Jacques Baguenard, qui, comme les autres, a sauté sur l’occasion « pour ne pas laisser ce sujet aux caricatures centralistes des Parisiens ou des Rennais ». C’est bien connu : c’est au coeur de l’événement que l’on voit l’événement au mieux, surtout lorsque l’on est loin « du centralisme à la française ». Une révolte, sire ? Cet essai, rapide et nerveux, propose de revenir sur ce mouvement, cet « effet papillon » où « deux cabochards, Troadec et Merret, se retrouvent dans un bar de Carhaix », sait René Perez et qui pourrait déboucher sur « la grande réforme fiscale française promise depuis tant d’années ». Un essai où les regards se croisent sur « le modèle breton », disséqué par les économistes et le besoin de décentralisation promu par le politiste. « Il faudra attendre la suite mais ils n’ont pas fait ça pour rien », promettent les quatre. Jacques Baguenard va même jusqu’à promettre une « révolution », parce qu’une révolution « c’est la remise en cause d’un cadre ». « L’automne des bonnets rouges », édition Dialogues, 19 €. Steven Le Roy Voir en ligne : Les éditions Dialogues Un message, un commentaire ? | |
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La liberté de l’esprit est selon moi qu’une illusion.
En effet, depuis notre naissance et notre éducation on nous mets des barrières et des codes qui limitent notre esprit.
Julien de insdigbord