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Jacques GAILLOT

évêque catholique

Le débat dans l’Église est-il possible ?

jeudi 1er février 1996 20h30



Pas de liberté sans amour

Il y a un an, la cathédrale Saint-Corentin pouvait à peine contenir la foule des Finistériens venus témoigner leur sympathie à l’évêque d’Évreux déchu. Hier soir, la salle du Chapeau-Rouge n’a pu contenir la foule des Finistériens venu entendre Jacques Gaillot leur parler des chemins difficiles de la liberté.

<" Merci d’être là. Que peut-on faire pour tous ceux qui sont massés au-dehors ? " Jacques Gaillot a le sens de la formule. Il n’est pas encore bien installé à la tribune aux côtés du président de la " Liberté de l’Esprit ", Jacques Le Goff, que déjà il se préoccupe des exclus ! Ces exclus-là le sont simplement d’une salle du Chapeau Rouge bien trop petite. " Qu’on les fasse entrer ! " crie une voix dans le fond de la salle. <" Pas possible, pour des raisons de sécurité " objectent les organisateurs ... L’évêque déchu d’Évreux sourit, il y trouve la matière d’une introduction à son propos. <" Tant que nous avons peur, peur de nous engager, peur d’avancer, peur de perdre notre sécurité, notre situation, nous ne sommes pas libres " . Jésus lui-même n’a-t-il pas fait peur, n’a-t-il pas surpris, explique Jacques Gaillot, jusqu’à ce qu’il éveille son peuple à la liberté. En commençant par affranchir un possédé, prisonnier de ses démons.

Jacques Gaillot puise sans cesse aux sources de ses expériences et de ses rencontres pour expliquer son engagement. Du soldat insoumis placé aux arrêts de rigueur durant la guerre d’Algérie jusqu’à ses plus récents compagnons de la rue du Dragon. <" La liberté coûte cher, la liberté se gagne ... parfois on préfère se taire, s’écraser, Jésus ne l’a pas fait " rappelle le Père Gaillot, sûr d’une fidélité à ses engagements de prêtre. " La seule attitude qui puisse libérer quelqu’un, c’est de reconnaître sa dignité. Avant d’être des problèmes, nous sommes des hommes ! ". Jacques Gaillot s’apprête à reprendre son combat pour la dignité des plus faibles. Sa " nouvelle aventure de la liberté ", il la mènera aux côté des plus pauvres, " Les 18-25 ans sans travail et les sans papiers ".

" L’évêché est ta maison "

Ce vendredi matin, l’ " Observatore Romano " annoncera la nomination d’un nouvel évêque pour Évreux. Jacque Gaillot le connaît. <" Je suis rassuré, on a fait attention ... " dit simplement Jacques Gaillot en pensant à son ancien diocèse. Aucun ressentiment dans le coeur. " Je suis très serein. Il n’y a pas de liberté sans amour ". Serein, et " disponible ". pour " imaginer, à problèmes nouveaux, des solutions nouvelles ". Avec l’association Partenia 2000, le Père Gaillot voudrait travailler à la question " Comment être évêque aujourd’hui ? "

Hier soir, après sa conférence quimpéroise, à laquelle assistait le Père Gourmelen, vicaire général, Jacques Gaillot a dormi à l’évêché de Quimper. A l’invitation de Monseigneur Clément Guillon. " Sachant que je venais à Quimper, avant même que je le prévienne, il m’a écrit très fraternellement, révèle Jacques Gaillot, en me disant, Jacques, l’évêché est ta maison ".

Jacques Gaillot a naturellement accepté l’hospitalité.

Jean-Laurent BRAS, Ouest-France
" Je voulais connaître ses opinions "

Sept-cent quarante spectateurs assis au Chapeau-Rouge. Et entre trois et quatre cents personnes déçues de ne pas avoir pu trouver place à l’intérieur. Dont certains n’avaient pas hésité à faire plus de 100 km. La Liberté de l’Esprit a été débordée. Il faudra désormais penser au Pavillon. Pour des conférences, c’est quand même extraordinaire.

<" Gaillot ? Connais pas. C’est le thème de la Liberté qui m’intéressait ". En dehors de cette jeune femme, pourtant, c’est bien Monseigneur Gaillot qu’on était venu écouter.

<" Je voulais connaître ses opinions ", dit cette Audiernaise. " Depuis le temps qu’on entend en parler, on a du mal à le situer ", ajoute son voisin. " Il y a eu beaucoup de polémiques, et on veut savoir qui il est vraiment " , dit ce jeune de vingt ans.

" Il y a chez lui des aspects évangéliques que j’apprécie ", explique ce responsable d’Emmaüs venu de Quimperlé.

<" Il en fait peut-être un peu trop. Au début, il m’était sympathique, mais je trouve qu’il prend même trop souvent position " . Le recteur cornouaillais s’arrête et reprend : " Je veux savoir ce qu’il pense réellement. "

A 22 ans, ce jeune Angevin pratiquant pense que c’est <" quelqu’un de libre et directement inspiré par les principes de l’Évangile ". A 17 ans, cette lycéenne veut " seulement se renseigner sur ses positions ".

Ce couple de Concarnois se dit " habitué des conférences ", mais n’est pas spécialement venu pour le Père Gaillot. Un autre est venu " écouter l’homme qui a des convictions et qui les met en pratique sans se soucier de sa hiérarchie. Il n’est pas prisonnier de la structure et n’a pas peur de recevoir des coups. Il est proche des exclus ".

Deux dames avouent " être allées rue du Dragon " et se sentent " proches de lui ".

Chacun venait écouter " son " Gaillot. Ou essayer, au-delà du personnage médiatisé, de déceler l’homme, cet inconnu.

G. L. B., Ouest-France
800 auditeurs pour un homme libre

" Il faut venir à Quimper pour voir ce spectacle ! " Par ces quelques mots, Jacques Gaillot, ancien évêque d’Évreux, a exprimé son étonnement devant un auditoire de 800 personnes, jeudi soir, au Chapeau-Rouge.

Invité par l’association " La liberté de l’esprit ", Jacques Gaillot a parlé avec simplicité et profondeur de la liberté.

<" Un homme libre attire et fait peur à la fois. C’est un danger pour les institutions et les pouvoirs en place. On se méfie de lui, on l’humilie ". Un autoportrait en quelque sorte.

Mais un homme libre, " même mis à l’écart des institutions ", doit assumer des risques. " Et de plus grand risque, c’est de ne pas en prendre ", poursuit Jacques Gaillot.

Parsemant son propos de références évangéliques, Jacques Gaillot marquait ainsi son profond attachement à la foi chrétienne.

Un homme libre

Mais en homme libre, il marqua aussi sa " différence critique " qui lui vaut l’an dernier sa révocation. " L’Église est faite pour responsabiliser et non pour infantiliser. Elle a un besoin urgent de retrouver la pratique du débat et des procédures démocratiques. Elle doit être à l’écoute des exclus. La liberté est indissociable de la solidarité. Renoncer aux autre, c’est renoncer à soi-même. "

Les 800 auditeurs garderont sans doute pour la plupart un excellent souvenir de cette soirée. Quant aux 200 retardataires qui n’ont pu avoir de place dans la salle, ils ont eu la surprise d’une visite impromptue de Jacques Gaillot pendant la pause. Un geste qui est tout un symbole en accord avec l’un de ses propos. <" Quand les gens ne viennent à l’Église, c’est aux gens de l’Église d’aller vers eux. "

Jean-Yves BOUDÉHEN, Ouest-France
" Je pense à ceux qui sont dehors ... "

" Je pense à ceux qui sont dehors... " Les premières paroles de Jacques Gaillot, fidèle à lui-même, s’adressent aux dizaines de personnes qui n’ont pu pénétrer jeudi soir dans la salle déjà archi comble du Chapeau Rouge. Une forme d’exclusion.

Déplorée par les membres de " La liberté de l’esprit ", mais qui faisait sourire Daniel Le Bigot : " Dans la cathédrale, la place n’aurait pas manqué ", plaisantait-il, mi-figue, mi-raisin. Ceux qui attendaient de Mgr Gaillot une sorte de " prêt-à-porter " de la foi seront resté sur leur faim. C’est peut-être l’un des secrets de cet homme étrangement charismatique. A sa manière, empirique, partant des faits et des événements, des questions qu’ils suscitent, illustrant son propos de force exemples, il ramène au bout du compte chacun devant soi-même avec en toile de fond l’Évangile des premiers jours. Soi-même, ce " je " non nombriliste est parfois bien encombrant. Comme l’est la liberté " qui se prend ".

La liberté thème majeur de la conférence débat. Un thème sulfureux qu’il a développé en plusieurs points commençant par la liberté et la dignité. " Un SDF m’a dit un jour que la dignité ne se perd jamais. Je l’ai vérifié : la seule attitude qui libère est de reconnaître sa propre dignité. Avant d’être des problèmes, nous sommes des personnes ".

La peur de la liberté

La liberté ne va pas sans la peur. " Tant qu’on a peur, on n’est pas libre. De s’engager, de parler, d’être soi ". Mgr Gaillot évoquait la peur des représailles pour des non grévistes, pour ceux qui restaient au bord de la route à Muroroa lors de la longue marche des Polynésiens qui ressentaient les essais nucléaires comme du mépris.

<" Jésus est celui qui a délivré de la peur ". " Mais la liberté fait peur. Vous savez, les hommes libres ne courent pas les rues. En Algérie, j’ai rencontré un insoumis. J’étais incapable de faire comme lui. Les gens libres réveillent et nous invitent à aller ailleurs. Cela fait peur comme le peuple juif a eu peur lorsque Mo&iulml ;se l’a conduit hors d’Égypte "

L’homme libre dérange

<" L’homme libre dérange. Il désécurise tout le monde : les institutions, les pouvoirs en place. On est à la fois séduit et on veut s’en débarrasser. Regardez Jacques de Bollardière ".

<" La liberté c’est le changement ; mais le grand risque est de ne pas en prendre. On préfère souvent vivre comme on est, ne pas risquer l’aventure. La liberté coûte cher. Il faut en payer le prix. On vit exposé. On risque la mise à l’écart de l’institution qui fait de vous un suspect. On fait l’expérience de la solitude ".

<" La liberté est indissociable de la solidarité avec les plus faibles, les exclus. Nous sommes dans une société qui fabrique des gagnants et de perdants. Des exclus. Mais on ne pourra se libérer sans eux, s’il ne trouvent pas leur place. Aider les pauvres n’est pas dangeureux, faire en sorte qu’ils deviennent responsables, si ".

L’Égilse doit responsabiliser

<" La liberté, ça se prend, ça ne se donne pas. Personne ne peut la prendre à notre place. Mais on se conduit par les autres. L’Église est fait pour responsabiliser, pas pour infantiliser ".

<" Mais il n’y a pas de liberté sans amour. Jésus a su garder la tendresse. Il faut avoir la paix du coeur. La haine, la rancune nous détruisent. L’amour est un ciment. Un tag de la rue du Dragon dit : renoncer aux autres, c’est renoncer à soi à jamais ".

(légende de la photo : Mrg Gaillot, évêque destitué d’Évreux, a mobilisé la foule : plus de mille personnes sont venues de tout l’Ouest pour découvrir cet homme atypique et inclassable, à la voix douce.)

Danièle LE PAPE, Le Télégramme de Brest
Pléthore de questions : démocratie, jeunes ...

Le public pouvait poser directement des questions ou les écrire sur des petits papiers dépiautés par Jacques Le Goff, président de l’association. Avec cet esprit " d’ascenseur " qui le caractérise, Mgr Gaillot va et vient entre l’Évangile et la vie d’aujourd’hui.

- " Comment introduire une éthique démocratique dans l’Église ? " :

" Il faut retrouver les procédures démocratiques anciennes. Ce qui concerne tout le monde doit être débattu par tout le monde. La pratique du débat n’est pas facile. Mais après le débat, la décision est prise à la majorité. "

- " Ne seriez-vous pas plus à l’aise dans l’Église protestante ? "

" Non. Je n’ai jamais eu cette tentation. Elle m’a appris à me connaître. J’ai beaucoup de reconnaissance pour elle. C’est ma famille. Malgré les disputes, on ne quitte pas ainsi sa famille. Mon attachement est profond. Elle donne un liberté de parole "

.

- " Que dîtes-vous de la liberté et la justice qui est une vertu sociale ? ", lance un paysan, jetant le désespoir des campagnes dans la corbeille des exclus.

" Merci pour votre combat. On ne peut supporter l’injustice. Invitez-moi à Cléguérec pour votre journée du refus de la misère ".

- Que faites-vous vraiment pour les exclus ? Ne savez-vous pas que la rue du Dragon est un repaire troskiste ? " :

" Je n’avais pas perçu ce danger ! Il était temps que j’en parte ! ", sourit l’évêque qui a tombé la veste. " S’occuper des exclus cela prend du temps. Ils n’ont pas de carnet de rendez-vous, ils déboulent à toute heure pour être écoutés. Les démarches à effectuer en faveur des clandestins sans papiers, vous savez ce n’est pas facile, c’est long et fastidieux. Pensez à la détresse de ces gens qui doivent faire attention à tout, qui vivent au jour le jour, incapables de faire des projets. Les exclus m’ont appris une chose formidable : le sens de la fête. Quand on est en grande difficulté, si on se réjouit pas, on ne tient pas ".

- " Quand vous aviez 20 ans, comment faisiez-vous pour dire votre foi ? Nous, on se moque de nous " :

" Quand j’avais 20 ans, je n’étais pas très éveillé. Je suis venu tard à la conscience de certains problèmes. En Algérie, j’ai fait connaissance avec une réalité à laquelle je n’étais pas préparé. J’y ai appris que la violence ne mène à rien : attentats, représailles ... La non-violence a germé en moi à ce moment-là. Moi, enfant de l’Église, j’étais plongé dans le monde musulman, en plein coeur. J’ai découvert l’Islam à travers des visages, des gens pratiquant l’hospitalité. Il ne faut pas passer à côté des événements. C’est vrai pour la société et vrai pour l’Église. Il faut une pédagogie de l’événement parce que les choses bougent, que des questions se posent et que si l’on n’y répond pas, elles reviennent sans cesse. Il faut apprendre à dire " je " et dire sa Foi avec ses propres mots pour ne pas répéter. Mais aucun chrétien n’est dispensé de la pratique du Frère. Se demander toujours : qu’est-ce qu’il m’apporte ? ".

- " Comment voyez-vous l’avenir de l’Église ? "

" Pour moi ce sera celle du terrain, des petites communautés, priantes, ouvertes, engagées. Le grand renouvellement viendra des chrétiens eux-mêmes ".

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Comment voyez-vous votre avenir ?
" Je ne le vois pas très bien "

- " Votre avenir dans l’Église ? " :

" Je ne le vois pas très bien. J’ai demandé au pape de me laisser comme cela à la tête d’un évêché " Partenia " en Kabylie qui n’existe pas. Comme cela tout le monde peut en faire partie. Ce n’est pas possible. Le conseil épiscopal permanent m’a proposé de remplacer l’aûmonier des hôpitaux psychiatriques de Longjumeau, ou celui de la prison de Fresnes ... Avec l’association Paténia 2000, nous travaillons à des propositions innovantes. Moi, je souhaite continuer avec les associations. Il faut rester ouvert au dialogue ".

- " Que pensez-vous du statut des exclus, femmes, divorcés ... dans l’Église ? " :

" Oui, il y a des chrétiens qui se sentent écartés. Les prêtres mariés aussi. Ce n’est bon ni pour le visage, ni pour le témoignage de l’Église. J’essaye qu’elle soit crédible, vraie dans toutes les situations. C’est difficile. L’Église ne peut être celle de l’exclusion. Il est important que les exclus aient la parole. Ils doivent devenir acteurs ". Mgr Gaillot explicite son propos avec des exemples : un ancien alcoolique devenu diacre dans son diocèse, un bègue également. Les exclusions sont de toutes sortes. " Quand elle s’exclut, l’Église se prive de quelque chose. Pour les femmes, également. Nous devons vivre la richesse de la complémentarité. Je pense que les femmes ont un grand avenir ".

- La question basque :

Un femme basque, non réfugiée politique, disait avoir découvert le problème de la liberté de l’hospitalité. Mgr Gaillot ne prend pas parti pour personne estimant pourtant, faisant référence aux luttes non violentes, à la nécessité de " reconnaître l’identité des gens, leur histoire ". Sinon, " c’est aussi une forme d’exclusion ". Et de raconter la solidarité d’une communauté autour de Basques assignés à résidence dans le Nord, la refusant et adoptés par la communauté de Saint-Jean-de-Luz après un mouvement d’ampleur dans la cathédrale. Il y était.

- " Votre prière est-elle sincère alors que vous n’avez aucun respect envers le pape ? " :

" J’ai du respect pour lui. Je suis en communion de foi avec lui. Cela n’empêche pas la liberté d’expression. Quand je l’ai rencontré, il m’a dit : " A Évreux, on ne doit pas aimer le pape ", je lui ai répondu " rassurez-vous, ils ne pensent pas que c’est vous. Je l’ai fait rire. Ce n’est pas de l’irrespect ".

- " Et les médias ? N’y a-t-il pas aliénation dans leur pouvoir ? " :

" Ils m’ont appris beaucoup de choses. A parler vrai et simplement. A donner une autre image de l’évêque. Avec eux, on peut aller partout et si les spectateurs n’en veulent pas, ils zappent. L’information traverse les frontières. Cela dit, il faut être prudent, savoir si l’émission est en direct ou non. Mais il faut jeter loin la parole. Si le micro avait existé, Jésus en aurait eu un ".

- " Peut-on être à la fois à côté des grévistes qui n’étaient pas toujours pour le partage du travail et à côté des exclus ? :

" Je suis surtout sensible aux situations humaines. Un jour où je m’étais rendu auprès d’un gréviste de la faim dans une église, un journaliste m’a demandé : " Pourquoi êtes-vous là, c’est étonnant ! " " L’étonnant est votre question ", lui ai-je répondu. Il faut être là où le peuple souffre quitte à se compromettre. Ma réponse, je le sens, ne vous satisfait pas pleinement mais c’est ma réponse ".

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Biographie

Jacques Gaillot est né le 11 septembre 1935 à Saint-Dizier. Il est homme d’Église français, Catholique.

Devenu évêque du diocèse d’Évreux en 1982, il en est déchargé le 13 janvier 1995 en raison de ses prises de position controversées et de sa difficulté à travailler en accord avec les autres évêques français et un certain nombre de prêtres et laïcs de son diocèse. Nommé évêque in partibus de Partenia, il reste engagé dans diverses luttes sociales, morales ou politiques.


Voir en ligne : Partenia




Messages

  • Merci Jacques pour ton témoignage courageux dans l’église , tellement évangélique...Beaucoup de non chrétiens partagent et admirennt la force qui t’habitent
    j’espère qu’on jour l’Egkise reconnaitra le cractère prophétique de ta vie.
    Tu m’as aidé à tenir dans le sacedoce et à rester accueillant à ceus qui sont marginalisés...



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