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Rony BRAUMAN

médecin, ancien président de Médecins sans frontières

Un spécialiste : portrait d’un criminel de guerre

jeudi 3 juin 1999 20h30

Rony Brauman présente le film qu’il a réalisé en 1998 avec Eyal Sivan : « Un spécialiste ». « Un spécialiste » est le portrait d’un criminel moderne : Adolf Eichmann, chargé de la déportation des Juifs, des Polonais, des Slovènes et des Tziganes d’Europe vers les camps de concentration et d’extermination. Né le 19 juin 1950 à Jérusalem, docteur en médecine, diplômé en médecine tropicale, santé publique et épidémiologie, Rony Brauman fut président de Médecins sans frontières de 1982 à 1994. A ce titre, il a effectué de nombreuses missions humanitaires dans le monde. Passionné par les questions politiques et éthiques soulevées par l’assistance humanitaire, il a publié des articles sur l’aide au développement, les réfugiés, les relations entre humanitaire et politique, ainsi que des analyses critiques sur l’instrumentalisation de l’aide humanitaire, les rapports de celle-là avec les médias. De 1992 à 1997, il était co-responsable d’un séminaire de troisième cycle à l’Institut d’études politiques de Paris. Depuis 1998, il est professeur associé à l’Université Paris XII et co-producteur de l’émission « Voix du silence » sur France-Culture




le 5 juin 1999

Rony Brauman : « Eichmann, l’archétype du criminel moderne »

Rony Brauman est venu présenter mercredi soir aux halles Saint-François devant 50 personnes environ, le film qu’il a réalisé en 1998 aux côtés d’Eyal Sivan : « Un spécialiste ». Un drame judiciaire dont Adolf Eichmann chargé à partir de 1942 de la déportation des Juifs vers les camps d’extermination et de concentration, est le personnage principal. C’est au retour d’une mission humanitaire en Ethiopie au milieu des années 80 que Rony Brauman, alors président de Médecins sans Frontières, s’intéresse au cas Eichmann : jugé, condamné à mort puis exécuté en Israël au début des années 60. « Un professeur de philosophie m’a conseillé la lecture d’un ouvrage d’Hannah Arendt : « Eichmann à Jérusalem ». Le gouvernement éthiopien de l’époque organisait des transferts massifs de population au même titre que les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale ». Et Brauman de confesser : « il y a eu dans ma vie un avant et un après Hannah Arendt. Eichmann m’a rappelé les personnages que j’ai côtoyés dans ma trajectoire de médecin humanitaire. Tous étaient animés par des considérations prosaïques : le goût du travail bien fait, la volonté de faire carrière. Loin de prendre plaisir à verser dans le sang, ces criminels modernes agissaient de façon anonyme et industrielle ». La rencontre avec Sivan C’est à cette époque que Brauman rencontre Sivan. A Paris plus précisément. « Eyal, cinéaste et réalisateur de documentaire sur le sort et la mémoire des populations palestiniennes ne supportait plus la vie en Israël. Non pas qu’il fût un dissident comme on l’a écrit ça ou là. Il n’y avait pas de prisonniers politiques au sein de l’état hébreu, du moins parmi les Juifs ». Les deux hommes lancent en 1991 le projet de « Un spécialiste ». Début des travaux en 1994. Un véritable travail de forçat. « Le film original du procès entièrement enregistré, une première pour l’époque, avait disparu », raconte Rony Brauman. Après un an et demi de bataille, campagne de presse et recours à l’arbitrage de la cour suprême d’Israël à l’appui, les réalisateurs parviennent à leur fin. « Il n’y avait de la part des autorités israéliennes aucune volonté de dissimulation », explique Brauman. « Le procès, dont les buts avaient été clairement fixés par le premier ministre David Ben Gourion, avait atteint ses objectifs au-delà de toute espérance : rassembler une société fragmentée entre Ashkénazes, immigrants européens et Séfarades, venus pour l’essentiel du Maroc et du Yémen ». Rony Brauman, mercredi soir à Quimper.



Rony Brauman face au cas Eichmann

Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières et co-réalisateur du film " Un spécialiste : portrait d’un criminel moderne ", sur le procès Eichmann à Jérusalem, était hier soir l’invité de Gros plan et de la Liberté de l’esprit.

Victime d’un empêchement le 7 mai, à l’occasion de la projection (dans le cadre du Forum sur la démocratie) du film qu’il a co-réalisé avec Eyal Sivan, Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières, professeur d’université et producteur d’une émission de radio sur France-Culture, était hier soir à Quimper. Répondant à une nouvelle invitation des associations Gros plan et La liberté de l’esprit, il a participé à un débat portant sur le film " Un spécialiste : portrait d’un criminel moderne ", un montage de 2 heures, d’images du procès d’Adolf Eichmann à Jérusalem en 1961.

Éloge de la désobéissance

L’occasion pour Rony Brauman de rappeler le contexte de l’époque (Ben Gourion veut faire de ce procès une " ressource " de légitimité pour Israël aux yeux du monde) et de redire l’importance à ses yeux d’Hanna Arendt, auteur d’un " rapport sur la banalité du mal " qui a largement inspiré son travail sur le film. Celui-ci montre, en effet, non pas un monstre sanguinaire, mais une sorte d’employé obéissant, un haut fonctionnaire modèle, " quelque chose de massivement présent dans notre société, souligne R. Brauman, le criminel administratif moderne, dont l’arme n’est pas le fusil, mais le stylo et le formulaire. Un homme se retranchant derrière l’instrumentalisation, derrière un ensemble fini de problèmes d’un côté et de solution de l’autre : la pensée instrumentale est une non pensée ", le symbole du mal absolu, selon Hanna Arendh, celui qui voit l’anonymat des bourreaux répondre à celui des victimes.

Rony Brauman confie d’ailleurs que la découverte des thèse d’Hanna Arendt a profondément boulevervé sa propre philosophie : " Dans mon combat, il y a un " avant " et une " après " Arendt, l’humanitaire étant une démarche construite, pas un empilage des gestes techniques ", une allusion au comportement de certaine ONG (Organisation non gouvernementales) dont Brauman compare l’attitude passive lors de certaines " crise ", à celle d’un Eichmann, se retranchant derrière les ordres reçus.

Une position qui a valu à Rony Brauman quelques questions de la salle concernant son " éloge de la désobéissance ", un livre écrit parallèlement à la réalisation du film. " Je n’en ferais pas un programme politique, résume-t-il, mais c’est une petite musique qu’il est bon d’avoir en tête. "

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Biographie

Rony Brauman est un médecin (spécialisé en pathologie tropicale) de nationalité française né le 19 juin 1950 à Jérusalem (Israël). Il est principalement connu pour son rôle dans l’humanitaire.

Il est l’ancien président de Médecins sans frontières France (de 1982 à 1994) et est professeur associé à l’Institut d’études politiques de Paris (1994-1997). Il est lauréat du Prix de la Fondation Henri Dunant 1997. Il est Directeur de recherches à la Fondation Médecins sans Frontières et participe aux travaux du Crash, le Centre de réflexion sur l’action et les savoirs humanitaires. Il est chroniqueur au magazine trimestriel Alternatives Internationales.

Il est co-réalisateur avec le cinéaste israélien Eyal Sivan d’un documentaire (1999) sur le procès d’Adolf Eichmann (1961) dont le scénario est basé sur l’essai Eichmann in Jerusalem de la philosophe Hannah Arendt.

Il signe, en août 2006, un appel contre les frappes israéliennes au Liban, paru dans Libération[1] et l’Humanité[2], à l’appel de l’UJFP.

Bibliographie

 La discorde : Israël-Palestine, les Juifs, la France avec Alain Finkielkraut et Elisabeth Lévy, Mille et une nuits, octobre 2006, (ISBN 2842058127)
 Aider, sauver : Pourquoi, comment ?, Bayard Centurion, octobre 2006, (ISBN 2227476109)
 Penser dans l’urgence : Parcours critique d’un humanitaire, Seuil, 2006, (ISBN 2020798298) - entretien avec Catherine Portevin
 Norman G. Finkelstein, L’Industrie de l’Holocauste : réflexions sur l’exploitation de la souffrance des juifs (postface de Rony Brauman), La Fabrique, 2001, (ISBN 2913372104)
 Utopies sanitaires, Le Pommier, 2000, (ISBN 2746500817)
 Éloge de la désobéissance (Le Pommier, 1999, document d’accompagnement du film intitulé Un spécialiste : portrait d’un criminel moderne, réalisé à partir des archives vidéo du procès d’Eichmann, avec le cinéaste Eyal Sivan), (ISBN 2746502828)
 Les médias et l’humanitaire (avec René Backmann, Victoires, 1998)
 Humanitaire : le dilemme, avec Philippe Petit, Editions Textuel, 1996, (ISBN 290931717X) ; Textuel, 2002, (ISBN 284597048X)
 L’action humanitaire, Flammarion, 1993, (ISBN 2080352229) ; 2002, (ISBN 2080357433) ; (ISBN 2080800787)
 Devant le Mal. Rwanda, un génocide en direct, Arléa, 1994, (ISBN 2869592124)




Messages

  • Un mec comme Brauman qui soutient Kadhafi n’est plus crédible. Pour moi, Brauman est hors circuit !

    • Votre raccourci est très court et la position de Rony BRAUMAN est plus complexe.
      Ci-dessous l’explication de Rony BRAUMAN dans Libération du 21 mars

      « Je ne crois pas aux bombardements pour instaurer la démocratie »

      Rony Brauman est ancien président de Médecins sans frontières. Professeur associé à Sciences-Po, il réfléchit depuis des années aux effets des interventions humanitaires.

      Une partie des opposants à l’intervention américaine en Irak soutiennent cette fois la résolution du Conseil de sécurité sur la Libye. Pas vous. Pourquoi ?

      Parce que je ne crois pas plus qu’avant aux vertus de bombardements aériens pour installer la démocratie ou « pacifier » un pays. La Somalie, l’Afghanistan, l’Irak, la Côte-d’Ivoire sont là pour nous rappeler aux dures réalités de la guerre et de son imprévisibilité. « Protéger les populations » signifie, en pratique, chasser Kadhafi et le remplacer par un Karzaï local si l’on va au bout de la logique, ou diviser le pays en gelant la situation. Dans les deux cas, nous ne serons pas capables d’en assumer les conséquences. A quel moment cette guerre sera-t-elle considérée comme gagnée ?

      Faut-il assister en spectateur à l’écrasement de la rébellion libyenne par les troupes de Muammar al-Kadhafi ?

      Non. Entre la guerre et le statu quo, il y a un espace d’actions : la reconnaissance du Conseil national de transition [l’instance politique des insurgés, ndlr] par la France était un geste politique important, qu’il faut poursuivre en soutenant militairement l’insurrection : lui fournir des armements et des conseils militaires pour rééquilibrer le rapport des forces sur le terrain, ainsi que des informations sur les mouvements et préparatifs des troupes adverses. L’embargo commercial, l’embargo sur les armes et le gel des avoirs du clan Kadhafi sont autant de moyens de pression auxquels le régime de Tripoli ne peut être indifférent.*

      Ne risque-t-on pas de laisser faire une tragédie ?

      Prenez le Rwanda, souvent invoqué comme un exemple de ce qu’il ne fallait pas faire : l’ONU avait des soldats et les a retirés avant le génocide, ce qui est retenu comme la grande faute. Mais, pour compréhensible qu’elle soit, cette critique morale est aveugle au fait que, pour changer le cours des choses, il aurait alors fallu établir une tutelle complète sur le pays, ce qui est impossible. Selon moi, notre tort n’a pas été le retrait en 1994, mais l’intervention en 1990 pour sauver le régime en place, sous l’illusion de pouvoir imposer la paix. Il valait mieux accepter les violences du moment que de geler, pour un temps forcément limité, le rapport de forces. Ce sont les plus radicaux des deux côtés qui en ont tiré profit.

      Même si l’on se contente d’interventions aériennes ?

      Une opération aérienne n’a jamais permis de remporter une guerre. Cette illusion technologique relève de la pensée magique. Le bilan des interventions armées internationales montre que nous n’avons plus les moyens de décider ce qui est bon ou pas à l’étranger. Le remède est pire que le mal. A partir du moment où la force ne nous permet plus de faire avancer à notre convenance une histoire qui hésite, mieux vaut en éviter l’usage et rompre avec les rêves de la « guerre juste ». En cette matière comme en d’autres, la politique de l’émotion est très mauvaise conseillère.

      Est-ce une opposition de principe à toute intervention ?

      Non, les Brigades internationales parties combattre en Espagne aux côtés des républicains, en 1936, sont un grand moment de solidarité internationaliste - mais sûrement pas de défense des libertés démocratiques ! - et j’applaudirais des deux mains l’idée de brigades internationales allant soutenir la rébellion libyenne. Mais les interventions étatiques sont une tout autre affaire ! J’ajoute que la morale est loin de trouver son compte dans les choix de situations justiciables d’une intervention internationale par rapport aux populations que l’on abandonne à leurs oppresseurs : la Tchétchénie, la Palestine, le Zimbabwe, la Corée du Nord, etc. Pour ne prendre qu’un exemple récent : parmi ceux qui appellent à une zone d’interdiction de survol au-dessus de la Libye, combien auraient défendu la neutralisation des forces aériennes israéliennes en janvier 2009 sur Gaza ou en août 2006 sur le Liban ?

      Il n’y a donc pas de diplomatie des droits de l’homme possible ?

      Allez demander aux manifestants du Bahreïn, réprimés par nos alliées les monarchies pétrolières du Golfe, ce qu’ils en pensent. Les Iraniens pourraient bien s’intéresser à leur tour à la défense des droits de l’homme dans la péninsule arabique. Non, les droits de l’homme ne sont pas une politique, et l’opposition canonique entre droits de l’homme et realpolitik est une impasse. Il y a une politique tout court, qui est l’art de vouloir les conséquences de ce qu’on veut. Les droits de l’homme sont convoqués ou révoqués à leur guise par les Etats.

      Que dites-vous aux Libyens qui appellent l’Occident au secours ?

      Je leur dis qu’ils se font des illusions sur notre capacité à redresser la situation à leur profit et que ce sont eux qui en paieront le prix fort. Souvenez-vous que, en 2003, de très nombreux Irakiens étaient en faveur d’une intervention armée. Ils croyaient que les Américains couperaient la tête du tyran et s’en iraient. Les médecins savent, mais pas seulement eux, que donner l’illusion d’une protection peut être pire que ne pas donner de protection.

      La reprise en main de la Libye par Kadhafi, n’est-ce pas la fin du printemps arabe, voire une menace sur les révolutions tunisienne et égyptienne ?

      Je ne vois pas pourquoi. D’une part, ce n’est pas la situation en Libye qui déterminera à elle seule l’avenir démocratique des pays arabes ; d’autre part, on voit qu’à l’ombre de l’intervention en cours la répression s’abat sur d’autres manifestations dans les pays du Golfe. Par ailleurs, nous sommes bien placés, en France, pour savoir qu’entre la révolution et la démocratie, il y a du chemin à faire et des retours en arrière. Le printemps arabe n’échappera sans doute pas à cette règle. Je suis convaincu que le rejet des pouvoirs despotiques et corrompus est profondément inscrit dans l’ensemble des sociétés contemporaines, mais que c’est à elles de faire de ce rejet un programme politique.

      Voir en ligne : http://www.liberation.fr/monde/0101...

  • mais si mon petit Bonhomme, vote pour le cancre, le cinglé, l’hystérique, l’hyper agité, le fils de famille pistonné et voyou, bon qu’à lui-même. le président du Fouquet’s qui te traite de "casse toi pauvre con", de minable qui n’a pas sa Rolex et qui gagne moins de 5000€ par mois à 40 ans, de racaille à « karchériser ». le népote qui te méprise, qui place son rejeton et ses complices dans les meilleures planques, qui déstructure la France, qui réduit la fonction présidentielle au niveau du caniveau, qui ment et qui change d’avis comme il respire, qui ne tient aucune de ses promesses, qui fait se tordre de rire le reste du monde, qui ne roule que pour les riches, les Bolloré, les Pinault, les banquiers, les actionnaires, les pétroliers, les marchands de bouffe, de chimie, les lobby et les syndicats patronaux, servile avec les puissants arrogant et méprisant avec les pauvres, appuyé par une cour de flatteurs politiciens véreux, journalistes lécheurs et bobos imbéciles. tous ces tristes sires remplis d’eux-mêmes, à ras bord, qui n’ont jamais été confrontés à la dureté de la vie, jamais planté un clou et qui donnent des leçons, qui vivent dans les ors de la République, veulent nous diriger comme des toutous, et, se croient au-dessus des lois (Woerth, Karachi, Chantilly, Tapie, etc…)
    et, comme tu défends bien tes intérêts, puisque tu fais partie des riches et des puissants alors tu ne peux que voter pour lui
    mais, moi qui suis un pauvre, je ne défends pas les intérêts des riches, c’est « con » hein !
    Mélanchon ? il ne peut pas passer, les Français sont trop pleutres pour comprendre qu’avec les communistes (le terme n’est plus une insulte) il représente une possible alternative
    Marine ? mais elle déconne avec les femmes, les colorés, la peine de mort et l’Euro
    les écologistes ont malheureusement loupé le coche, hélas pour l’humanité
    tu as aussi le benêt bèque et incohérent Bayrou qui bigle entre deux chaises
    ou, le ventre mou Hollande, c’est à dire le même chose mais à gauche, la gauche caviar et méprisable prête à nous faire gober « un pervers sexuel » président - soi-disant phénix en économie - alors qu’elle savait son dérangement, enfin le vote blanc,
    ou comme Georges Brassens le chantait dans la mauvaise réputation « le laisser passer la foule et la fanfare tranquillement dans ton lit »

    quel ingénu peut croire encore que les bonimenteurs politiques relèvent, ne serait-ce que le petit doigt, pour autre chose qu’eux-mêmes, croire que les profiteurs de gauche et de droite formatés à la naissance pour l’exploitation et le mépris des hommes (politiques, journalistes, hauts fonctionnaires, oligarques et népotes) qui vivent, étudient, voyagent, convolent et prospèrent ensemble, vont faire quoique ce soit contre leurs intérêts. rien. que dalle. imaginer qu’un peuple qui ne veut rien entendre et rien voir, qui ne lit pas un livre dans une année, qui s’abreuve de questions pour un champion et autre Drucker, Ruquier, Dechavanne ou Nagy, qui écoute chanter le bottin ou les imbéciles du prime time, est capable d’empêcher le système et de se prendre en charge, quelle gageure ! dans un pays où un tennisman et deux footballeurs sont les individus les plus populaires, il ne peut pas en être autrement ! les peuples ont les dirigeants qu’ils méritent. c’est le peuple le vrai responsable
    « salauds de pauvres ». salut à toi mon petit Bonhomme et fraternité



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